Cycles

Récits autour de la décolonisation

A l'occasion du 60e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie (1962-2022)

6 films

A l'occasion du 60e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie (1962/2022), ce cycle aborde des récits de fiction ou documentaires autour de la guerre d'Algérie, et des blessures profondes qu'elle a laissées, mais également une histoire des décolonisations à travers le monde.

Récits autour de la décolonisation
  • Historique
  • 2020
  • France
  • 1h20
de Pascal Blanchard et David Korn-Bzoza

Réalisés à partir d’images d’archives en grande partie inédites et mises en couleur, ce documentaire donne la parole aux témoins, acteurs et victimes de cette page douloureuse de notre histoire ainsi qu’à leurs descendants. Ce film nous rappelle que désormais le dernier grand tabou de l’Histoire de France doit se raconter à plusieurs voix. Episode 1 : la Fracture 1931-1954 : Au lendemain de la 2nd Guerre mondiale, quarante territoires et près de 110 millions d'hommes et de femmes, placés depuis des années sous la domination de la France, se trouvent soudain désemparés. Les peuples colonisés ont soif d'émancipation. Les premières revendications se font pourtant entendre dès les années 30 alors que l'Empire colonial français est à son apogée. La France va tout faire pour conserver ses colonies et va même entamer un cycle de répression pour faire perdurer le système de domination. Du Sénégal à l'Indochine en passant par Madagascar, l'Algérie, le Maroc et la Côte d'Ivoire, ce film lève le voile sur une page sombre de l'Histoire de la France, faite de sang et de larmes, et qui reste le dernier grand tabou.

  • Historique
  • 2020
  • France
  • 1h20
de Pascal Blanchard et David Korn-Bzoza

Réalisés à partir d’images d’archives en grande partie inédites et mises en couleur, ce documentaire donne la parole aux témoins, acteurs et victimes de cette page douloureuse de notre histoire ainsi qu’à leurs descendants. Ce film nous rappelle que désormais le dernier grand tabou de l’Histoire de France doit se raconter à plusieurs voix. Episode 2 : la rupture 1954-2017 Après huit années de conflits meurtriers, l’Empire colonial français craque de toute part. La défaite de Diên Biên Phu oblige la France à abandonner l’Indochine, puis ses comptoirs indiens. Pour tous les peuples colonisés, c’est une étincelle : la France, aussi puissante qu’elle soit, peut être vaincue. La Guerre d’Algérie éclate aussitôt. De l’Afrique aux Antilles en passant par l’océan Indien et la Polynésie, l’incendie se propage mais à rebours du vent de l’histoire, la République répond par la force quand elle n’use pas de la ruse pour tenter de préserver ses possessions.

  • Drame
  • 2017
  • France
  • 1h16
  • droits échus
de Jacqueline Gozland

Tandis que ma mère et moi fuyons Constantine déchirée, pour une terre inconnue et hostile, devenant des pieds noirs, la Cinémathèque algérienne voulue par Mahieddine Moussaoui, figure politique de l’indépendance de l’Algérie et instigateur de la politique culturelle algérienne, voit le jour en 1965, dirigée par Ahmed Hocine et animée par Jean Michel Arnold, fils spirituel d’Henri Langlois. Alger toute entière se précipite pour voir des films et rencontrer Von Sternberg, Visconti, Godard, Losey, Chahine, Sembène Ousmane, Chabrol, Nicholas Ray, Med Hondo. Jean Michel Arnold quitte Alger en 1970, après le festival Panafricain. Boudjemaa Kareche poursuivra jusqu’en 2004 ce travail de transmission, ouvrant la porte de la Cinémathèque aux cinéastes arabes et africains . Dans un esprit libre et rebelle, des cinéastes s’emparent de ce lieu où seul l’Art, la Culture, résonnent comme un appel au monde et au rêve. "Taya ya didou " de Zinet , "Le Charbonnier" de Mohamed Bouamari annoncent l’arrivée d’une esthétique exigeante du cinéma algérien naissant , après "La Nuit a peur du soleil" de Mustapha Badie. La cinémathèque d’Alger célèbre son 50e anniversaire en 2015. « Après tant d’années d’absence, Alger me prend dans ses bras. Ce bonheur, cette joie à peine perceptible, semblent avoir effacé ces longues années d’attente. Mes parents m’ont donné comme second prénom Messaouda... cette autre part de moi même, cette lumière manquante. Dans ce voyage, je croise des visages qui me sont familiers, mais parfois si loin de moi. Je rentre à la maison courir après mes fantômes « .

  • Portrait
  • 1990
  • France
  • 1h00
de Jacqueline Gozland

Reinette l'Oranaise est l'ultime dépositaire de la musique de tradition arabo-andalouse. Aveugle depuis l'âge de deux ans, elle s'est forgée une singulière force de caractère et une personnalité émouvante. En concert - au New Morning à Paris- ou dans ses interviews, la diva de la chanson judéo-arabe rappelle que la musique est son refuge et le remède vital contre la déchirure de l'exil.

  • Drame, Historique, Adaptation littéraire
  • 2020
  • France
  • 1h36
de Hélier Cisterne

Alger, 1956. Fernand Iveton, 30 ans, ouvrier indépendantiste et idéaliste, est arrêté pour avoir déposé une bombe dans un local désaffecté de son usine. Il n'a tué ni blessé personne, mais risque pourtant la peine capitale. La vie d'Hélène, devenue la femme d'un "traître", bascule. Elle refuse d'abandonner Fernand à son sort.

  • Drame, Adaptation littéraire
  • 2020
  • 1h40
  • dernière chance
de Lucas Belvaux

Ils ont été appelés en Algérie au moment des "événements" en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

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