Haïti, le silence des chiens
Élu démocratiquement Président d' Haïti le 16 décembre 1990 avec 67 % des suffrages, le père Jean-Bertrand Aristide est renversé à peine un an plus tard par le Général Raoul Cédras. Le coup d'état se solde par 3 000 morts. Contraint à l'exil, le Président Aristide s'installe à Washington. Pour gérer les affaires du pays, il nomme un premier ministre qui convient à tous, Robert Malval. Six mois plus tard, celui-ci démissionne et adresse une lettre amère au Président Aristide : J'ai respecté à tout moment vos prérogatives de Président de la République mais vous n'avez jamais cessé d'empiéter sur les miennes (...) Je me suis barricadé derrière elles non pour me défendre contre les assauts adverses (...) mais pour dissimuler au mieux de mes forces les coups bas et les coups dans le dos que vous me portiez régulièrement.... Pendant ce temps, le Général Cédras et le Colonel Michel François se partagent les intérêts de la dictature qu'ils ont instaurée. Le 31 juillet 1994, le conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution pour permettre le retour du père Jean-Bertrand Aristide. Le 15 octobre, suite à l'intervention américaine, le Président Aristide revient victorieusement à Port au Prince.
- année1994
- nationalitéHaïti
- durée56min
- fin de droits01/06/2002
- pays du réalisateurHaïti
- support d'origine16 mm
- couleurCouleur
- producteursKs visions
- 1média
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